Pour se mesurer à l'ombre des arbres

fr. m., La Futaie,
Le saillant des nervures et le velours des limbes
8 pages sur papier de riz japonais incrusté de végétaux collé sur papier cartonné peint (acrylique, gouache tempera et mine graphite)
8,2 x 17,2 cm / 8,2 x 68,8 cm (format déplié)
Achevé en juillet 2010
_multi, 3 exemplaires

« Il s’en va par le chemin tracé entre les herbes hautes de ce lieu insulaire et arrive à la futaie. Bientôt il ira se promener dans la forêt. A deux dans le silence d’un bois profond, ils chemineront plus ou moins longtemps, selon le désir et la patience à rester debout, s’alanguiront sur un tapis d’herbes et de feuilles ou sous l’ombre des branches, attoucheront leurs membres, passeront un bras autour d’un cou tel un lierre contournant le tronc d’un arbre pour l’enlacer, une main sur une épaule et les doigts sur la peau qui sinueront et sillonneront vers le bas du dos, monteront et descendront parmi tous les détours rendus possibles par la position des corps et la disposition à l’insurger. »



Extraits